années 2000/2001

5^e année : 16 juin 2000

Les écrivains sélectionnés : Brigitte Giraud pour « Nico », Michèle Tourneur pour « Lumières d’alcôve » et Hubert Mingarelli pour « Une rivière verte et silencieuse ».

20 équipes participantes ( 3 librairies, 10 BM, 7 bibliothèques de CE)

Brigitte Giraud est née à Sidi Bel Abbès en Algérie, et a passé son enfance dans la région lyonnaise. Elle fait des études d’anglais et d’allemand, puis voyage et séjourne à Londres. A son retour en France elle exerce plusieurs métiers, dont libraire et devient journaliste , chargée de rubriques artistiques et de critique littéraire. Animée du goût de la lecture depuis l’enfance, c’est l’écrivain Louis Calaferte qui déclenche chez elle l’envie d’écrire .  En 1997 paraît son premier roman, La chambre des parents, livre fort et dérangeant. C’est le cas des ouvrages suivants, Brigitte Giraud traitant souvent sans complaisance des sujets douloureux ou délicats. Rien n’est vrai, mais rien n’est inventé, dans cette œuvre nourrie de fragments autobiographiques détournés par une langue ramassée, dépouillée et sobre, peut-être pour échapper au trop plain d’émotion. Son dernier ouvrage, L’amour est très surestimé lui a permis d’accéder à la reconnaissance du grand public.

Hubert Mingarelli est né en Lorraine dans une famille d’immigrés italiens. A 17 ans il s’engage dans la Marine et bourlingue pendant plusieurs années. Après avoir quitté l’armée, il exerce toutes sortes de métiers. Il vit maintenant en Isère. C’est assez tardivement, à l’âge de 35 ans,  qu’il commence à écrire, de la poésie, puis des romans pour adolescents qui sont tout de suite remarqués. Du coup, en 1999, il passe dans la collection de littérature du Seuil, avec Une rivière verte et silencieuse. L’écriture de Mingarelli est intimiste ; ses romans, le plus souvent peuplés de personnages masculins, se déroulent dans un microcosme, dans un temps immobile. Hubert Mingarelli a obtenu le prix Médicis en 2003 pour Quatre soldats.

Michèle Tourneur est née à Grenoble et vit actuellement en Haute Savoie. Elle est docteur en lettres, spécialiste du romantisme. Souhaitant se consacrer à l’écriture, elle renonce à enseigner à l’université. Après la parution d’un premier livre, le hasard d’une rencontre l’oriente vers l’écriture de pièces radiophoniques pour les radio française et suisse romande. Elle écrit aussi des scénarii pour la télévision et le cinéma En 1990, elle abandonne ce métier, s’installe en haute Savoie et se consacre à l’écriture de roman . En 1992, paraît  La soie, suivi de plusieurs autres romans, caractérisés par une écriture sensuelle et impressionniste .

6^e année : 15 juin 2001

Les écrivains sélectionnés sont Laure Buisson pour « Blanquette », Pierre Charras pour « Comédien » et J.A Bertrand pour « l’Infini et des poussières »

Laure Buisson est née dans le Rhône et vit à Paris où elle devient libraire. A 14 ans, elle rêve de devenir Antigone ; faute de pouvoir réaliser ce rêve, elle décide de devenir écrivain :en 2000, elle entre avec éclat en littérature avec Blanquette , roman culinaire, d’amour et de jalousie, vite savouré par un grand nombre de lecteurs. Deux autres romans ont suivi.

Pierre Charras est né à Saint Etienne. Passionné de théatre il fait des études d’anglais et devient professeur  en Haute Savoie puis à  Paris . Mais dans le sillage des évènements de 68, il décide d’abandonner l’enseignement et de se consacrer à sa passion du théatre : il devient comédien en 1974. Il est également traducteur de l’anglais. Dans les années 80, il commence à écrire des romans ; il reçoit le prix des Deux Magots pour Monsieur Henri en 1994. Plusieurs de ses romans puisent dans son expérience, comme Comédien. Plus récemment, il consacre un livre émouvant à son père Bonne nuit, doux prince.

Jacques André Bertrand est né dans l’Ardèche, à Annonay où il a vécu son enfance.Il fait des études de journalisme et travaille pendant de nombreuses années dans la presse écrite , notamment à Télérama. Il écrit aussi pour la radio et la télévision et fait partie du club des Papous dans la tête de France Culture. En 1983 paraît son premier livre, Tristesse de la balance, chez Bernard Barrault qui est le fidèle éditeur de J.A Bertrand. Son talent se révèle à chaque nouveau livre ;  JAB excelle dans la chronique, le texte court. Emule d’Alphonse Allais, l’humour est omniprésent dans ses textes à la langue travaillée à l’extrême : chaque mot paraît choisi et pesé avant d’être couché sur la page. Auteur discret, mais reconnu par la critique Jacques A. Bertrand a reçu plusieurs prix , et voit s’élargir son cercle de lecteurs fidèles.

Comments

[comparateur mutu]

Vraiment sympa ce blog, où peut on trouver plus d information sur ce sujet ? En tout cas, je vais revenir vous rendre visite très prochainement. Continuez !